Dans cette partie, les questions et les réponses les plus fréquentes en rapport avec la santé des voies urinaires et de la prostate ainsi que l’éventuelle présence de troubles urinaires seront décrites. En plus d’avoir un impact sur la qualité de vie et sur le bien-être de la personne atteinte, les troubles urinaires peuvent engendrer l’apparition d’autres problèmes de santé et aggraver ceux déjà présents. L’éventuelle présence simultanée de troubles urinaires et de troubles sexuels peut avoir des conséquences supplémentaires sur la qualité de vie.

Benessere Urinario - Domande e risposte
Benessere Urinario - Problemi sessuali

Si une dysfonction érectile ou des troubles sexuels généraux apparaissent, le premier interlocuteur est le médecin généraliste, qui effectuera les premières analyses et prescrira éventuellement des examens supplémentaires et une visite chez un spécialiste.

Le médecin généraliste est en effet le professionnel qui connaît le mieux l’histoire du patient. En particulier, il connaît les éventuelles maladies, thérapies, habitudes de vie de la personne et d’autres conditions qui peuvent engendrer l’apparition d’une maladie ou d’un trouble.

En cas de troubles sexuels, le spécialiste le mieux placé pour collaborer avec le médecin généraliste est généralement l’urologue ou l’andrologue. L’urologue est particulièrement indiqué en cas de troubles sexuels et de troubles urinaires simultanés.

Mais il ne faut pas exclure l’intervention possible d’autres spécialistes, si la première analyse du médecin généraliste révèle d’autres problèmes. Par exemple, un soutien psychologique ou l’aide d’un sexologue ou d’un médecin expert en d’autres pathologies en lien avec les troubles sexuels, comme le diabétologue, le sexologue, l’endocrinologue ou le cardiologue, pourraient être nécessaires.

Benessere Urinario - Prostata ingrossata

Le terme « prostatite » signifie « inflammation de la prostate », il s’agit donc d’un problème exclusivement masculin. Lorsque la prostate est enflammée, les symptômes les plus caractéristiques sont les troubles urinaires, la douleur et le mal-être général, parfois accompagné de fièvre, de frissons, de nausées et de vomissements. Les symptômes urinaires sont surtout représentés par une augmentation de la fréquence du besoin d’uriner et par la difficulté à démarrer la miction, accompagnées de gênes ou de douleurs.

Cependant, la prostatite peut également être presque asymptomatique. C’est-à-dire que les signes de la prostatite peuvent être mis en évidence par un examen (comme une échographie de la prostate ou un dosage du PSA), sans pour autant que la personne ne présente de symptômes particuliers ou de troubles urinaires.

De plus, la prostatite se distingue surtout dans sa forme aiguë ou chronique, en fonction de sa fréquence et de sa persistance dans le temps. La prostatite aiguë apparaît de manière imprévisible et est de courte durée alors que la prostatite chronique a une évolution plus lente et persiste pendant plus longtemps.

Les causes de la prostatite sont souvent difficiles à déterminer, surtout dans le cas d’une prostatite chronique asymptomatique. L’événement déclenchant une prostatite et les symptômes qui en découlent peut souvent provenir d’une infection bactérienne. Mais plusieurs facteurs de risque pouvant prédisposer à une inflammation de la prostate sont également considérés, comme : l’âge (plus fréquente à l’âge adulte), les infections urinaires, les microtraumatismes répétés, les manifestations précédentes de prostatite, les prédispositions familiales et d’autres aspects du mode de vie, à considérer en collaboration avec le médecin traitant généraliste.

Bien évidemment, en présence de ces troubles, le principal conseil est de consulter immédiatement son médecin traitant généraliste.

Benessere Urinario - Flusso urinario

L’incontinence urinaire correspond à une perte involontaire d’urine. Ce trouble, qui peut être plus ou moins occasionnel, peut se déclencher dans différentes situations qui déterminent ainsi son type. Les situations les plus fréquentes sont l’incontinence d’urgence et l’incontinence due à l’effort.

On parle d’incontinence urinaire d’urgence lorsque la perte involontaire d’urine fait suite à l’urgence d’uriner. Dans ce cas, la personne ressent un besoin imprévisible d’uriner, mais n’arrive pas à dominer le stimulus. La vessie se contracte donc de manière incontrôlable, causant la perte d’urine.

L’incontinence urinaire peut également être consécutive à un stimulus occasionnel, comme un effort, tousser ou rigoler. Dans ce cas, on parle d’incontinence due à l’effort.

Dans tous les cas, l’incontinence urinaire est généralement un signe d’une sorte de faiblesse de ce que l’on appelle le périnée, c’est-à-dire la structure du bassin qui soutient la vessie et qui est constituée d’os, de muscles et de nerfs. La vidange de la vessie est également contrôlée par des muscles placés au niveau du col vésical, à la jonction entre la vessie et l’urètre (sphincter urétral). Les éléments anatomiques suivants aident à comprendre pourquoi la femme est davantage sujette à l’incontinence urinaire. En effet, la femme possède un urètre beaucoup plus court que celui de l’homme et sa structure musculaire fusionne avec les autres composants des tissus adjacents, c’est-à-dire avec le tissu muqueux et sous-muqueux tout près de la paroi antérieure du vagin. Cette position permet au col vésical d’être plus mobile que celui de l’homme, mais il est également davantage soumis aux pressions abdominales. De plus, chez la femme, les tissus qui soutiennent la vessie perçoivent les stimulus hormonaux et mécaniques. La ménopause, la grossesse et l’accouchement sont tous des facteurs qui peuvent ainsi avoir des conséquences sur la vidange de la vessie. De plus, la cystite, une inflammation de nature infectieuse et qui augmente le besoin d’uriner, est une cause fréquente, surtout chez la femme. Chez les hommes au contraire, l’incontinence urinaire peut surtout apparaître dans le cas de problèmes liés à la prostate.

Dans tous les cas, l’incontinence urinaire provoque toujours une grande gêne et peut avoir des conséquences très lourdes sur la qualité de vie et sur les relations sociales de la personne. C’est pourquoi il est nécessaire de parler de ce trouble à son médecin traitant.

Benessere Urinario - nicturnia

Cet élément doit toujours être évalué avec son médecin traitant. Il est en effet nécessaire de distinguer les situations tout à fait normales, comme se réveiller très tôt le matin pour uriner puis retourner dormir, par rapport à une urgence impliquant un réveil en plein milieu de la nuit. Il faut également considérer l’ingestion de liquides avant d’aller dormir : si beaucoup d’eau a été bue avant de se coucher, il sera très probable de devoir se réveiller pour uriner. Nous savons en effet que la vessie peut contenir jusqu’à 400 à 600 millilitres d’urine. Lorsque la vessie contient environ 200 millilitres d’urine, les premiers stimulus pour uriner démarrent, mais sans urgence, car la vessie peut contenir encore beaucoup d’urine. Cependant, lorsque la vessie contient plus de 500 millilitres, le stimulus devient pressant. Il est donc conseillé de boire surtout durant la journée, avant de dîner, et de toujours vider sa vessie avant de se coucher.

La fréquence du trouble est également considérée, c’est-à-dire si le besoin d’uriner la nuit survient de temps en temps ou régulièrement. Le besoin qu’a une personne de se lever régulièrement la nuit pour uriner est considéré comme un trouble en soi, appelé nycturie, qui a des répercussions importantes sur la qualité de vie, sur la santé générale, sur la productivité et sur le bien-être du partenaire. La International Continence Society définit la nycturie comme « le besoin de se réveiller au moins une fois la nuit pour uriner ». Plus de 50 % des hommes et des femmes âgés de plus de 60 ans présentent généralement de la nycturie (1). Ce phénomène augmente avec l’âge. La nycturie n’est cependant pas considérée comme une conséquence normale ou inévitable du vieillissement et peut quasiment toujours être améliorée en recourant à une association de traitements issus du mode de vie, des médicaments, des exercices, un régime et d’autres techniques. Ainsi, si vous présentez ce trouble, parlez en à votre médecin traitant.

Benessere Urinario – ecografia

Une augmentation des dimensions de la prostate pourra être évaluée grâce à une visite médicale et à un examen, appelé échographie transrectale.

La visite médicale au sujet de la prostate est caractérisée par ce que l’on appelle une exploration rectale. La prostate a en effet « l’avantage » d’être en contact direct avec le rectum, elle peut donc être facilement palpée en insérant un doigt dans le canal anal. L’examen est totalement indolore. L’élément « gênant » est surtout de nature psychologique. Après avoir enfilé un gant et l’avoir lubrifié, le médecin introduit un doigt dans l’anus avec délicatesse, dans le rectum du patient, afin d’évaluer les caractéristiques de la prostate. L’examen ne dure que quelques minutes.

En complément à cette visite, une échographie transrectale pourra être requise. Il s’agit d’une technique de diagnostic par images qui fait appel aux ultrasons, c’est-à-dire aux ondes sonores à haute fréquence. Cet examen est capable de mesurer précisément les dimensions de la prostate et ses éventuelles anomalies structurelles. Cet examen est totalement indolore également. Le patient est allongé sur une table, sur le côté. Le médecin insère délicatement une petite sonde dans l’anus, recouverte de gel lubrifiant. L’examen dure généralement une dizaine de minutes.

Benessere Urinario - grassi

Il convient avant tout de souligner que l’obésité et le surpoids sont des ennemis d’une prostate en bonne santé. Il sera donc toujours nécessaire de prendre cet aspect en considération avec son médecin traitant pour recevoir d’éventuels conseils sur le mode de vie et sur le régime le plus adapté pour maintenir ou pour retrouver son propre poids de forme.

Ceci dit, pour obtenir davantage d’informations sur les aliments bénéfiques ou non, nous pouvons vous référer aux indications de la Société Italienne d’Urologie (SIU). 1 à 10 règles simples ont été proposées pour maintenir l’appareil urinaire en bonne santé.

La SIU (la société Française d’urologie) conseille de limiter la consommation de graisses animales, de bière, de saucissons, d’épices, de poivre, de piment, d’alcool (y compris le vin et la bière) et de café.

En ce qui concerne la consommation d’alcool (y compris le vin et la bière), il est ainsi précisé que la limite est principalement déterminée par un principe de santé générale (ne pas dépasser 125 mL de vin ou 250 mL de bière par repas pour les hommes et la moitié de ces quantités pour les femmes).

Selon la SIU, les aliments qui contiennent des substances antioxydantes et riches en vitamine A, C et E sont bénéfiques à l’appareil urinaire, comme par exemple :

  • Vitamine A : les carottes, les abricots, les épinards, les brocolis et les tomates
  • Vitamine C : les baies, les kiwis, les agrumes, les fraises, les myrtilles, les choux-fleurs et les poivrons
  • Vitamine E : l’huile d’olive, les huiles végétales et les germes de blé

Il faut être attentif aux quantités d’eau bues chaque jour. La SIU recommande en effet de boire au moins 1,5 litre d’eau, à intervalles réguliers, durant toute la journée. Buvez plutôt une eau oligo-minérale, légère, avec une teneur en sodium faible et diurétique, facilitant la fonction rénale et permettant l’élimination des déchets et des liquides en excès. Concernant l’ingestion de liquides, il est surtout conseillé de boire à des moments appropriés, en limitant ainsi les liquides à certains moments de la journée qui rendraient la nécessité d’uriner particulièrement gênante (par exemple avant d’aller dormir ou avant de sortir).

Les brûlures durant la miction peuvent avoir différentes origines, c’est pourquoi il est toujours important de parler de ce symptôme à son médecin.

En effet, elles peuvent être causées par des phénomènes inflammatoires de l’appareil urinaire inférieur (vessie, urètre et/ou prostate), comme des cystites ou des prostatites, ou bien par l’augmentation du volume de la prostate. Dans tous les cas, il s’agit d’un symptôme important, nécessitant des contrôles supplémentaires, que seul le médecin peut prescrire.

 

 

Voir également « Quels sont les symptômes de la prostatite ? »

Le sigle PSA vient de l’anglais Prostate Specific Antigen, c’est-à-dire l’antigène spécifique de la prostate. Il s’agit en effet d’une protéine produite spécifiquement par la glande prostatique et qui rejoint le liquide séminal pour retarder la coagulation et la déshydratation du sperme après l’éjaculation. Une quantité très faible de PSA se répand dans le sang, dans lequel il est possible de le détecter et de le quantifier. (Les valeurs normales sont les suivantes : 0 à 4 ng / mL de sang cad 0 à 4 milliardième de gramme (nanogramme) par millilitre de sang

Dans le sang, le PSA circule sous deux formes : la première partie est dite « liée » parce qu’elle circule associée à d’autres substances et la seconde partie est au contraire « libre ». La somme du PSA « libre » et « lié » constituent le PSA total. Dans le cas d’une pathologie maligne (cancer de la prostate), la partie « libre » diminue alors que cela n’est pas le cas d’une pathologie bénigne, comme une prostatite (inflammation de la prostate), un traumatisme ou également une hyperplasie bénigne de la prostate (HPB). Ce phénomène a permis de préciser la valeur du marqueur tumoral, qui n’est pas « sûre » en elle-même car elle peut également augmenter en cas de pathologie totalement bénigne. Le rapport PSA libre/PSA total est donc d’une meilleure fiabilité que le PSA total. Ainsi, de nombreux laboratoires mentionnent automatiquement ce rapport, lorsque le PSA dépasse les valeurs normales.

Benessere Urinario - sintomi

Le besoin d’une personne de se lever régulièrement la nuit pour uriner est considéré comme un trouble, appelé nycturie, qui a des répercussions importantes sur la qualité de vie, sur la santé générale, sur la productivité et sur le bien-être du partenaire. L’International Continence Society définit la nycturie comme « le besoin de se réveiller au moins une fois durant la nuit pour uriner »(1). Plus de 50 % des hommes et des femmes âgés de plus de 60 ans présentent généralement de la nycturie (1). Ce phénomène augmente avec l’âge. La nycturie n’est cependant pas considérée comme une conséquence normale ou inévitable du vieillissement, et peut quasiment toujours être améliorée en recourant à une association de solutions parmi lesquelles le mode de vie, les médicaments, les exercices, le régime et d’autres aspects. Ainsi, si vous présentez ce trouble, il s’avère toujours nécessaire d’en parler avec son médecin traitant.

La vessie peut contenir jusqu’à 400-600 millilitres d’urine. Cependant, les récepteurs de pression présents dans les parois de la vessie commencent déjà à envoyer au cerveau les premiers messages de sensation de besoin d’uriner lorsque la vessie contient environ 200 millilitres d’urine. Mais aucune urgence n’est ressentie dans cette situation car la vessie peut encore contenir beaucoup d’urine. Ce type de régulation permet généralement d’avoir un intervalle de temps suffisant pour choisir sereinement le moment le plus opportun pour uriner.

La vidange de la vessie est contrôlée par un muscle, appelé détrusor, qui correspond au muscle de la paroi supérieure de la vessie, appelée coupole. Pour que la vessie se vide, il est nécessaire que la pression exercée à l’intérieur de la vessie augmente jusqu’à dépasser la résistance de l’urètre (le canal étroit qui conduit l’urine à l’extérieur).

 Cette situation implique :

  1. dans un premier temps, un relâchement du système valvulaire positionné à la sortie de la vessie (sphincter urétral),
  2. un relâchement simultané de ce dernier et également des muscles de ce que l’on appelle le périnée (la base musculaire sur laquelle la vessie repose),
  3. si bien qu’une faible augmentation de la pression abdominale est suffisante pour provoquer l’émission de l’urine.

Lorsque la vessie est complètement vide, le périnée et le sphincter urétral se contractent et les muscles de la paroi vésicale se détendent. L’urine éventuellement restée à mi-chemin dans l’urètre est redirigée vers la vessie, grâce à une contraction des muscles présents dans le conduit.

Chez l’homme, la pression vésicale augmente fortement lors de la miction. Ce phénomène se produit lorsqu’une pression élevée est nécessaire pour dépasser la résistance de l’urètre, ce que nous avons déjà vu. Chez la femme, l’augmentation de la pression nécessaire pour uriner est réduite car elle possède un urètre beaucoup plus court que celui de l’homme. Chez la femme enceinte, la capacité de la vessie est réduite en raison de l’augmentation du volume de l’utérus et d’une plus forte pression relative sur la vessie.

Benessere Urinario – ecografia

Il s’agit d’une technique de diagnostic par images qui fait appel aux ultrasons, c’est-à-dire aux ondes sonores à haute fréquence. Voir également l’échographie abdominale.

Cet examen permet de mesurer les dimensions de la prostate et de visualiser ses éventuelles anomalies structurelles.Voir également l’exploration rectale.

La partie opérationnelle de l’instrument est une petite sonde qui émet des ultrasons en même temps qu’elle capte les ondes réfléchies provenant des tissus prostatiques. Les signaux sont transformés en images, projetées sur un écran par l’intermédiaire d’un ordinateur.

Il s’agit d’un examen totalement indolore. Dans le cas de l’exploration rectale, l’élément « gênant » est surtout de nature psychologique.

Le patient est allongé sur une table, sur le côté. Le médecin insère délicatement une petite sonde dans l’anus, recouverte de gel lubrifiant.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant de pratiquer l’examen, mais il est nécessaire d’effectuer un lavement à la poire 3 à 4h avant le rendez-vous pour retirer d’éventuels résidus fécaux du rectum qui pourraient rendre l’examen moins facile. L’examen dure généralement une dizaine de minutes.

Benessere Urinario - Medico di famiglia

La visite médicale commence par recueillir les informations de l’anamnèse. Anamnèse veut dire « histoire ». En effet, le médecin posera quelques questions au patient pour obtenir toutes les informations utiles afin de constituer l’historique de ses troubles. En particulier, le médecin demandera les éventuelles maladies importantes actuelles ou passées (chez la personne et dans sa famille) et quels sont les troubles actuellement présents. Ainsi, en rentrant dans le détail et avec l’aide du patient, le médecin cherchera à comprendre à quel moment sont apparus les troubles, leurs caractéristiques et leur influence sur la qualité de vie. Il cherchera également à bien comprendre le mode de vie de la personne, en identifiant d’éventuels éléments à corriger.

Voici une courte liste d’informations à mentionner lors de la visite :

Maladies

Maladies actuelles et passées et les éventuelles interventions chirurgicales.

Parenté

Parents du 1er degré qui ont éventuellement souffert de troubles urinaires.

Médicaments

Éventuels traitements en cours, en indiquant le type de médicaments pris avec le dosage et la posologie.

Mode de vie

Habitudes de vie saine (exercice physique, régime, tabac, alcool).

Symptômes

En décrivant en particulier quand ils sont apparus et quelles sont leurs caractéristiques.

Quelques jours avant la visite, il peut être très utile de rédiger un agenda mictionnel, c’est-à-dire de notifier jour par jour les éventuels troubles urinaires, les caractéristiques de la miction, les réveils nocturnes pour uriner, les douleurs ou les brûlures urinaires, l’effort pour démarrer la miction, le jet faible, etc.

Au moment de la visite, le médecin pourrait également se servir de questionnaires prévus à cet effet pour mieux évaluer l’impact des troubles urinaires sur la qualité de vie.

Pour évaluer les troubles urinaires évoqués de façon plus précise, le médecin pourrait proposer de réaliser des examens supplémentaires, comme (liste non exhaustive) :

Benessere Urinario - esercizio
  • L’activité physique améliore la sensibilité à l’insuline, c’est-à-dire l’hormone qui facilite l’absorption du glucose (sucre) par les cellules, réduisant la quantité de glucose qui circule dans le sang (glycémie).
  • De plus, l’activité physique améliore la fonction cardio-vasculaire, favorise la perte de poids, contribue à maintenir le niveau de graisses dans le sang (cholestérolémie et triglycéridémie) et favorise une bonne circulation sanguine.
  • L’activité physique conseillée est généralement à la portée de tous. Il est en effet conseillé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique (marche, jogging, vélo, natation), pendant au moins 5 jours par semaine.
  • Si vous souhaitez pratiquer davantage de sport, c’est-à-dire vous impliquer également dans une activité sportive proprement dite, il est nécessaire d’agir avec prudence en cas de troubles urinaires en lien avec la prostate. Par exemple, il est conseillé de limiter l’utilisation du vélo et de s’équiper plutôt d’une selle ergonomique, spécifiquement étudiée pour ne pas trop solliciter les parties basses (périnée). De longues sorties à vélo, potentiellement sur des terrains accidentés, pourraient en effet causer des sollicitations traumatisantes 
  • La natation, la course à pied et les longues marches sont en revanche conseillées.
Benessere Urinario - sintomi ostruttivi

Les troubles urinaires, également appelés LUTS (Lower Urinary Tract Symptoms), pourraient nuire à la qualité de vie car, au-delà du problème physique, ils sont toujours accompagnés d’un mal-être psychologique, dont le niveau de conscience peut varier d’un individu à un autre. Les symptômes urinaires pourraient engendrer des renoncements et des limitations, également dans les relations sociales.

Les symptômes urinaires considérés comme les plus gênants sont l’urgence d’uriner et l’égouttement post-mictionnel (égouttement continu du jet urinaire, après avoir vidé la vessie). Il est facile d’en imaginer les raisons. Si une personne part en voyage ou sort avec des amis, elle peut se sentir gênée de devoir se rendre fréquemment aux toilettes et d’y rester plus longtemps. C’est pour ces raisons que certaines personnes renoncent aux voyages particulièrement longs ou aux moyens de transport par exemple pour lesquels il est difficile de s’arrêter (par exemple en bus). Un mal-être et une sensation de gêne à l’égard des collègues, des amis, de la famille ou du partenaire s’ajoutent au symptôme lui-même.

Le besoin d’uriner la nuit (terme médical : nycturie) impliquant une somnolence, un assoupissement de jour et des difficultés de concentration et de mémoire pouvant avoir un impact négatif sur la performance au travail font également partie des troubles urinaires les plus gênants. Un éventuel mal-être lié au fait de perturber le sommeil de son partenaire peut s’ajouter à cela.

Chez un homme d’âge moyen, l’apparition de symptômes urinaires fait généralement penser à un problème lié à la prostate. Chez la femme, surtout après la ménopause, les symptômes urinaires dus à des infections des voies urinaires basses (cystites) ou une incontinence urinaire à l’effort (suite à des modifications anatomiques liées à la ménopause) sont au contraire plus fréquents. Dans tous les cas, il s’avère nécessaire d’en parler avec son médecin.

Benessere Urinario - sintomi

Le besoin d’uriner fréquemment peut faire partie de ce que l’on appelle les « symptômes urinaires irritatifs de la prostate ». Cela peut donc signaler la phase initiale d’un problème lié à la prostate. Compte tenu de sa position anatomique, la prostate peut perturber ce que l’on appelle le « col vésical » (la zone en forme d’entonnoir qui transfère l’urine de la vessie dans le canal d’émission, appelé urètre) si la prostate est enflammée ou si son volume a augmenté. Ce trouble peut déclencher un stimulus fréquent du besoin d’uriner, aussi bien durant le jour (terme médical : pollakiurie) que pendant la nuit (nycturie). Le besoin d’uriner est également ressenti comme un besoin imprévisible et ne pouvant pas être retenu (urgence mictionnelle), avec pour conséquence possible le risque de petites pertes d’urine (incontinence urinaire d’urgence).

Indépendamment des problèmes de la prostate, un stimulus fréquent pour uriner peut également être causé par d’autres maladies. Ainsi, une visite médicale appropriée s’impose toujours en présence de ce trouble.

 

Voir également « Quels sont les principaux troubles urinaires ? »

Benessere Urinario - Salute

Il convient de contrôler déjà chez l’enfant qu’il n’y a pas d’anomalies dans le développement génital. Des visites de contrôle devraient ainsi être réalisées lors de la puberté, à l’âge adulte et au troisième âge.

En ce qui concerne spécifiquement l’examen de la prostate, il s’avère nécessaire, sur ordre du médecin, de procéder à un contrôle sanguin au moins une fois par an après 50 ans. Dans cette situation, le médecin pourrait demander un contrôle du PSA et/ou de la testostérone. Le PSA est un marqueur spécifique de la prostate utilisé pour diagnostiquer précocement les inflammations ou les développements anormaux de la prostate. La testostérone (principale hormone masculine) peut orienter l’analyse du médecin vers une suspicion de troubles sexuels.

Nous savons en effet que la prostate est considérée comme un organe sexuel secondaire avec une fonction importante dans la production de liquide séminal, en fournissant des substances fondamentales pour la vitalité des spermatozoïdes. Comme tout l’appareil reproductif, la prostate rencontre quelques altérations en vieillissant, qui sont en grande partie totalement physiologiques (avec une tendance à l’augmentation du volume de la prostate après 45-50 ans). Dans tous les cas et indépendamment de l’âge, si des troubles urinaires typiques des troubles de la prostate apparaissent, comme le besoin de se lever régulièrement la nuit pour uriner, il s’avère toujours nécessaire d’en parler le plus rapidement possible avec son médecin traitant.

Benessere Urinario - coppia

De manière générale, il est vrai que les troubles sexuels peuvent souvent être associés à des troubles urinaires. Les deux types de troubles peuvent également avoir des conséquences sur la santé sexuelle du couple. Il serait donc toujours nécessaire de considérer les problèmes de la sphère sexuelle comme un problème de couple, dont la solution requiert la collaboration des deux partenaires. Il est donc fondamental que l’homme et la femme se portent une attention réciproque sur ces éléments et qu’ils ne soient pas gênés d’en parler ensemble. À ce sujet, il est également très utile de consulter le médecin ensemble. Le médecin pourrait en effet poser des questions également au partenaire, sur la façon dont il vit la situation. Dans cette analyse, le type de sentiments ressentis aussi bien chez l’homme que chez la femme est principalement abordé, ce qui les valorise.

Pour entrer plus spécifiquement dans le sujet, nous rappelons que la prostate est considérée comme un organe sexuel secondaire car sa fonction principale est de produire le liquide prostatique qui se mélange au sperme durant l’éjaculation et qui contient les éléments nécessaires pour la vitalité des spermatozoïdes. C’est pour cette raison qu’il est évident qu’une bonne santé de la prostate est fondamentale pour assurer également une activité sexuelle adaptée et pour maintenir la fertilité masculine.

Comme cela a été souligné par la Société Italienne d’Urologie (SIU), nous rappelons également qu’en cas d’infertilité du couple, il s’agit d’un problème lié à l’homme dans la moitié des cas. Il peut ainsi s’avérer nécessaire de procéder à un examen de liquide séminal en prévision d’une grossesse. Certaines altérations peuvent mettre en évidence des problèmes susceptibles d’être résolus, s’ils sont pris à temps.

Benessere Urinario - analisi

La prostate est un organe exclusivement masculin qui se trouve juste en dessous de la vessie et devant le rectum (partie terminale de l’intestin) et qui entoure la première partie de l’urètre, le canal qui conduit l’urine de la vessie vers l’extérieur. Cette caractéristique revêt également une importance particulière pour la régulation du débit urinaire. En effet, si le volume de la prostate a augmenté (terme médical : hypertrophie), la prostate peut comprimer ce que l’on appelle le « col vésical » (la zone en forme d’entonnoir qui transfère l’urine de la vessie dans le canal d’émission, appelé urètre), et limite donc le débit d’urine. Cette altération du débit d’urine est caractérisée par des symptômes urinaires spécifiques, définis comme irritatifs et obstructifs.

Les symptômes irritatifs sont typiques des phases initiales des altérations liées la prostate et incluent :

  • Un besoin d’uriner souvent la journée (pollakiurie)
  • Des réveils nocturnes avec le besoin d’uriner (nycturie)
  • Un besoin continu et imprévisible d’uriner (urgence mictionnelle)
  • Une incontinence urinaire d’urgence

Les symptômes obstructifs interviennent surtout dans les phases avancées, lorsque les altérations liées à la prostate peuvent provoquer une obstruction au niveau du col vésical et urétral et incluent :

  • Un débit urinaire faible et intermittent
  • Des difficultés à démarrer la miction
  • Une nécessité de forcer pour uriner
  • Un prolongement de l’étape finale de la miction, caractérisé par un écoulement
  • Une sensation de vidange incomplète
  • Une perte involontaire d’urine tout de suite après avoir uriné
  1. Leslie SW, D’Andrea V, Singh S. Nocturia. StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing. 2019.

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